Volume 34 / no 1

Jacques-Dube-lac-sauvage

HOMMAGE À JACQUES DUBÉ (1932-2023)

Un texte de Pierre Dubé

Le 26 janvier dernier, mon père nous a quittés en paix entouré des siens pour rejoindre ma mère.

Il est arrivé au lac Sauvage en 1949 accompagné de sa famille et ils se font bâtir leur chalet une année plus tard par Napoléon.

En 1965, il acquit le chalet d’à côté qu’il occupe à temps partiel entre la ville et la campagne.

Fervent skieur, il inculque ce sport à chaque membre de ma famille et il le pratique jusqu’à l’âge vénérable de 85 ans!

Que de beaux souvenirs d’enfant de venir l’hiver, le vendredi soir, au lac au début des années 1970 pour skier au Mont-Faustin les fins de semaine. Il fallait être téméraire pour descendre la côte noire. Le problème n’était pas de la descendre, mais bien de la remonter. Combien de fois a-t-il eu à laisser la voiture en haut et aller chercher les Ski-doos pour récupérer les bagages ?

Il ne faisait pas que du ski… le plaisir d’aller pêcher; le golf; le ski nautique que nous n’aurions pas pu faire sans lui surtout le dimanche matin avant la messe célébrée à la chapelle de la base de plein air.

Vous comprendrez qu’il avait aussi des travaux à faire au «domaine»’. Tout comme son père Paul, il était un ardent travailleur pour rendre leur place impeccable. Dans ses moments libres, il allait à la décharge voler des arbres pour les replanter chez eux.

La plupart d’entre vous l’ont peut-être vu ces dernières années faire ses 10 000 pas autour du lac toujours en forme, de bonne humeur, et heureux de jaser avec qui que ce soit.

Il est maintenant parti rejoindre sa gang de chums du lac : messieurs Crosto, Comeau, Cummings, Fitzgerald, Gravel, Juteau, et j’en passe.

Repose en paix. Merci pour tout Pa.

Pierre

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. – Victor Hugo